Catherine  Paulo

• Notes générales
  • Fille de Pierre Paulo et de Renée Cordetelle, originaire de la paroisse Notre-Dame de Cougnes de La Rochelle en Aunis, elle contracte mariage devant le notaire Basset, le mardi 13 novembre 1663 avec Étienne Campeau. Elle l'épouse à Montréal, le lundi 26 novembre 1663. De leur union naissent quinze enfants.
    En raison de son mariage en 1663, on présume qu'elle était fille du roi. Elle était la cousine de Marie Paulo, épouse de Daniel-Joseph Panier. Elle vit à Montréal où naissent ses 15 enfants. Son mari décède à Montréal le 24 septembre 1692. Elle avait alors 46 ans.
    Elle fait la déclaration suivante le 15 novembre 1694. Lors de son retour des Outaouais en 1689, son fils Michel leur a remis 700 livres pour subvenir à leurs besoins et à son retour de voyage en 1693, il lui a prêté la somme de 300 livres. En conséquence elle lui doit 1000 livres qu'il pourra prendre en priorité sur ses biens après son décès. Elle donne une procuration à son fils Étienne le 21 mars 1701 pour qu'il poursuive en justice Nicolas Lemoine pour le rapt et le viol d'Élisabeth Campeau (probablement sa fille Marie-Élisabeth qui avait 18 ans en 1701). 
    Elle vend à son fils Michel, le 12 mars 1702, sa part sur la moitié de la terre qui lui revient de son mari pour la somme de 2300 livres de principal et 15 livres d'«épingles». Sur cette somme, elle a déjà reçu 1000 livres. Son fils devra payer 300 livres en messes après son décès. De plus, il doit voir à faire valoir la totalité de la terre. Il remettra chaque année la moitié des grains récoltés et 15 cordes de bois et payera à sa mère 80 livres. Le 10 janvier 1707, Pierre Roquart di Laville lui donne quittance ainsi qu'aux héritiers Campeau de la somme de 300 livres, à quoi Jacques Campeau a été condamné par le Conseil Supérieur. Avec Henri Catin, le 20 mai 1708, elle se porte caution pour son fils Jacques qui part pour Détroit et à qui le marchand Jacques Charbonnier a vendu des marchandises pour la somme de 146 livres et 10 sols. Le 24 août 1718, elle donne une quittance de 1500 livres à son fils Michel pour l'achat de la moitié de l'habitation. Elle décède à Montréal où elle est inhumée le 16 avril 1721.