Nicolas Godbout

Nicolas Godbout

• Notes sur la photo

• Notes générales
  • Michel Godebout, laboureur, et Colette Caron font baptiser à l'église de Notre-Dame de Berneval le Grand, à l'est de la ville de Dieppe en Normandie, département actuel de la Seine-Maritime, le futur ancêtre des Godbout d'Amérique.
    
    Nicolas Godbout est baptisé le vendredi 18 mai 1635, et fréquente l'école, puisqu'il signe son nom avec aisance et parafe.
    
    À l'âge de 19 ans, en 1654, il décide de franchir l'océan pour venir à Québec. Nicolas Godbout est engagé par Jean Bourdon, seigneur de Dombourg, pour une période de trois ans. Après trois ans d'engagement auprès du même maître, Nicolas Godbout va se faire engager comme matelot pendant quelques années.
    
    À la fin de l'automne de 1661, il rencontre Marie-Marthe Bourgouin, fille de Jean Bourgouin, vivant bourgeois, secrétaire de la chambre du roi en 1628, et de Marie Lefebvre, née vers 1637, au coeur de la ville-lumière, Paris, île Saint-Louis, paroisse de Notre-Dame.
    
    Le 9 janvier 1662, à Notre-Dame de Québec, un lundi selon la coutume, l'union est bénie entre Nicolas Godbout et Marie-Marthe Bourgouin.
    
    À la deuxième génération, entre 1663 et 1672, deux filles et trois fils prennent place à la table de la vie Godbout.
    
    À l'Hôtel-Dieu de Québec, le mercredi 5 septembre 1674, expire l'ancêtre Nicolas Godbout, inhumé dans le cimetière des pauvres de l'institution.
    
    La veuve dut mettre de l'ordre à ses affaires, tutrice de quatre enfants. Nicolas Godbout a été un bon pilote et un courageux fermier, mais peut-être un piètre financier. Il a laissé la somme des dettes qui dépassent de loin celle de leur avoir.
    
    Marie-Marthe Bourgouin trouve un second mari, dans Antoine Marcereau, originaire de Saint-Ursin, ville de Montbard en Bourgogne, le 2 juillet 1675.
    
    L'aïeule Marie-Marthe Bourgouin, à l'âge de 50 ans, est morte le 19 décembre 1682, à Saint-Laurent de l'île d'Orléans.
    ---------
    L'ancêtre unique des familles Godbout d'Amérique du Nord, prénommé Nicolas, est baptisé le 18 mai 1635 à Berneval-le-Grand, situé à environ quinze kilomètres à l'est de Dieppe, le long du littoral de la mer du Nord. Il est le cinquième enfant de Michel Godebout et de Colette Caron, famille qui en compte huit.
    
    Nicolas Godebout reçoit une bonne instruction en France, apprenant à lire et à écrire et faisant son apprentissage de pilote. Il émigre en Nouvelle-France sans doute en 1654, car il est présent comme témoin le 15 avril 1655 dans une transaction notariée impliquant Louis-Théandre Chartier de Lotbinière et Jean Bourdon.
    
    Il est étroitement lié aux activités de Jean Bourdon, un des premiers cartographes. Certains historiens et généalogistes présument que Nicolas Godebout a participé à l'expédition de Bourdon pour la découverte de la baie d'Hudson, à l'été 1657. À compter de 1658, il utilise sa connaissance du fleuve Saint-Laurent pour faire le transport de marchandises entre Tadoussac et Trois-Rivières. Ainsi, le 25 avril 1658, Jacques Maheu et Ignace Sevestre retiennent ses services pour le transport de marchandises sur le fleuve.
    
    Le 9 janvier 1662, à Québec, il épouse Marie-Marthe Bourgouin, native de Paris, fille de Jean Bourgouin, bourgeois et secrétaire de la chambre du roi et de Marie Lefebvre. Malgré les absences fréquentes du foyer, confirmées par plusieurs documents, cinq enfants voient le jour entre 1663 et 1672, deux filles et trois fils.
    
    Nicolas Godebout doit procurer une habitation décente à son épouse et aux enfants à naître. Ainsi, le 10 août 1662, il reçoit une concession de terre à l’île d’Orléans, qu’il exploite comme en fait foi les recensements de 1666 et 1667.
    
    En 1670, le père jésuite Charles Albanel se rend à la rivière «Godbout» sur la Côte-Nord. À l'embouchure de la rivière, se trouve un poste servant à la pêche et au commerce des fourrures. Ce poste est situé à l'emplacement actuel de la municipalité de Godbout, et ce toponyme rappelle les activités de Nicolas Godebout sur la Côte-Nord.
    
    Lors de son décès, à Québec, le 5 septembre 1674, à l'âge de 39 ans, il laisse une veuve et quatre jeunes enfants (l’aînée Marguerite meurt à l’âge de 5 ans en 1668); la communauté comporte beaucoup de dettes, mais parmi les biens personnels de Nicolas, on note «une carte marine» et un «papier concernant le voyage qu'il a fait sur la mer». Afin de subvenir aux besoins de ses enfants, Marie-Marthe Bourgouin se remarie, avec Antoine Marcereau, natif de Montbard en Bourgogne, le 2 juillet 1675. Après sept ans de vie commune, Marie-Marthe meurt, le 19 décembre 1682.
    
    -------
        Les Godbout
    Joseph-Adélard Godbout (1892-1956). Né à Saint-Éloi, il est décédé à Montréal et a été inhumé à Frelighsburg. Il fut premier ministre de la province de Québec en 1936, puis de 1939 à 1944. (Collection Yves Beauregard) 
    
    
    Par : Sylvie Tremblay
    L'ancêtre unique des familles Godbout d'Amérique du Nord, prénommé Nicolas, est baptisé le 18 mai 1635 à Berneval-le-Grand, situé à environ quinze kilomètres à l'est de Dieppe, le long du littoral de la mer du Nord. Il est le cinquième enfant de Michel Godebout et de Colette Caron, famille qui en compte huit.
    
    Nicolas Godebout reçoit une bonne instruction en France, apprenant à lire et à écrire et faisant son apprentissage de pilote. Il émigre en Nouvelle-France sans doute en 1654, car il est présent comme témoin le 15 avril 1655 dans une transaction notariée impliquant Louis-Théandre Chartier de Lotbinière et Jean Bourdon.
    
    Il est étroitement lié aux activités de Jean Bourdon, un des premiers cartographes. Certains historiens et généalogistes présument que Nicolas Godebout a participé à l'expédition de Bourdon pour la découverte de la baie d'Hudson, à l'été 1657. À compter de 1658, il utilise sa connaissance du fleuve Saint-Laurent pour faire le transport de marchandises entre Tadoussac et Trois-Rivières. Ainsi, le 25 avril 1658, Jacques Maheu et Ignace Sevestre retiennent ses services pour le transport de marchandises sur le fleuve.
    
    Le 9 janvier 1662, à Québec, il épouse Marie-Marthe Bourgouin, native de Paris, fille de Jean Bourgouin, bourgeois et secrétaire de la chambre du roi et de Marie Lefebvre. Malgré les absences fréquentes du foyer, confirmées par plusieurs documents, cinq enfants voient le jour entre 1663 et 1672, deux filles et trois fils.
    
    Nicolas Godebout doit procurer une habitation décente à son épouse et aux enfants à naître. Ainsi, le 10 août 1662, il reçoit une concession de terre à l’île d’Orléans, qu’il exploite comme en fait foi les recensements de 1666 et 1667.
    
    En 1670, le père jésuite Charles Albanel se rend à la rivière «Godbout» sur la Côte-Nord. À l'embouchure de la rivière, se trouve un poste servant à la pêche et au commerce des fourrures. Ce poste est situé à l'emplacement actuel de la municipalité de Godbout, et ce toponyme rappelle les activités de Nicolas Godebout sur la Côte-Nord.
    
    Lors de son décès, à Québec, le 5 septembre 1674, à l'âge de 39 ans, il laisse une veuve et quatre jeunes enfants (l’aînée Marguerite meurt à l’âge de 5 ans en 1668); la communauté comporte beaucoup de dettes, mais parmi les biens personnels de Nicolas, on note «une carte marine» et un «papier concernant le voyage qu'il a fait sur la mer». Afin de subvenir aux besoins de ses enfants, Marie-Marthe Bourgouin se remarie, avec Antoine Marcereau, natif de Montbard en Bourgogne, le 2 juillet 1675. Après sept ans de vie commune, Marie-Marthe meurt, le 19 décembre 1682.

Photos de l'épouse

Signature de Marie-Marthe Bourgouin

• Notes sur la photo